C’est pour nous la meilleure cuisson. Bien saisie et caramélisée à l’extérieur, saignante et juteuse à l’intérieur.
Nous partirons ici sur un vin rouge sec, jeune et puissant, aux tanins bien affirmés.
Direction le nord de la Vallée du Rhône et ses Syrahs épicées, juteuses et poivrées. Un Côte-Rôtie ou un Saint-Joseph seront parfaits. Un Crozes-Hermitage fruité et fringuant pourra aussi faire l’affaire.
Notre incontournable ? Mairlant de François Villard, un superbe Saint Jo’ gourmand, profond et bien juteux.
Plus au sud, vous pourrez aisément aller sur un Châteauneuf-du-Pape plutôt jeune. Son aromatique sur les fruits rouges et les épices apportées par le Grenache s’accommoderont parfaitement avec le gout fumé de la côté de bœuf. Ca tombe bien, on vient justement de recevoir un nouvel arrivage du Clos du Mont-Olivet, la référence de l’appellation !
A défaut de Châteauneuf, vous pouvez rester dans la région et partir sur un Cairanne ou un Côtes-du-Rhône. Essayez Terre de Galets de Marcel Richaud, l’un des précurseurs des vins Nature ! Les bons hein, pas ceux pleins de défauts !
Les rouges du Languedoc conviendront aussi parfaitement.
Sortez dans ce cas des vins des appellations Terrasses du Larzac, Faugères ou Pic Saint-Loup. Leur caractère sudiste et solaire, leur parfum d’épices et de garrigue et leur fraîcheur en bouche souligneront bien les saveurs de la côte de bœuf.
Notre choix se portera alors sur le Château de Cazeneuve avec Cynarah, une cuvée fougueuse et racée, épicée et croquante. Cette alliance de Grenache, Syrah et Cinsault deviendra bientôt votre péché mignon.
Enfin, n’oublions pas les vins de Bordeaux élaborés à partir des cépages Cabernet-Sauvignon et Merlot. Des rouges puissants et élégants, aux tanins bien présents dont le côté boisé répondra au grillé de la viande. Vous pouvez choisir des vins de la rive droite (Saint-Emilion, Pomerol) ou de la rive gauche (Saint-Julien, Pauillac).