Clos du Mont-Olivet Châteauneuf-du-Pape Rouge 2021

L'avis du Guide la Revue du Vin de France 2022 : 94/100 (millésime 2020)
"Les Châteauneufs sont aboutis, avec de la mâche, du volume et une bonne gestion de la concentration"

Ce Châteauneuf-du-Pape du Clos du Mont-Olivet est la cuvée historique du domaine.

Les raisins sont issus de Lieux-dits très variés : Montalivet, La Crau, Les Blachières, Coste Froide, Bois Seneseau, Palestor, Bois Dauphin, Pied de Baud, Les Bousquets, Les Parrans, Les Marines. Ils s'étendent pour l’essentiel au nord et à l’est de l’appellation. Les sols sont principalement constitués de  colluvions à quartzites, d’argiles marines, de sables, de grès mollassiques et  de galets roulés.

Côté vinification
Les grappes sont récoltées à la main, avec un tri très sévère afin de ne sélectionner que les meilleures baies. Le choix de la date de la cueillette est essentiel afin d’être le plus précis possible dans les maturités. La vinification  est ensuite conduite avec quelques remontages et délestages sans  recherche d’une extraction maximale. La macération dure 35 jours. Jus de presse et jus de goutte sont  élevés séparément en cuve béton puis assemblés au bout de quelques mois et logés en cuves, foudres, demi-muids et pièces.

Côté Millésime
Au sortir de l’été 2021 le millésime s’annonçait comme tardif, conséquence d’un cycle végétatif assez long (en raison notamment des nuits d’été qui sont restées fraîches) et hétérogène en rendement entre les parcelles touchées par le gel et les autres. Epargné par les attaques de mildiou et peu sensible à l’oïdium, le vignoble présentait début septembre un état sanitaire parfait. Les  épisodes orageux survenus autour de l’équinoxe d’automne ont eu pour conséquences de ralentir les chantiers de vendanges ; et dans certains cas
de modifier nos habitudes de récolte, afin de s’adapter aux exigences d’un millésime régulièrement qualifié de « vigneron ». L’effeuillage de certaines parcelles a eu des effets bénéfiques, permettant notamment d’accélérer la maturation des baies tout en préservant leur potentiel qualitatif. Les belles acidités du millésime laissent entrevoir un beau potentiel de garde pour des
vins qui s’apprécieront déjà dans leur prime jeunesse.

Sur sa jeunesse : Une beau rôti de bœuf
Après quelques années : Une épaule d'agneau confite